Présentation

Le Service d’Accès aux Soins (SAS) est un nouveau service d’orientation des patients dans leur parcours de soins. En lien avec les services de secours, le SAS est fondé sur un partenariat étroit et équilibré entre les médecins de ville et les professionnels de l’urgence hospitalière des SAMU. L’objectif est de permettre aux usagers d’avoir accès à des soins non programmés et de réduire de 25% les passages aux urgences.

En région Bourgogne-Franche-Comté, le CHU Dijon a déposé un dossier à l’appel à projets SAS de juillet 2020 et deux départements (la Côte d’Or et la Nièvre) font parties des 22 sites pilotes nationaux. L’année 2021 doit permettre de définir les modalités de la généralisation du SAS avec tous les acteurs du système de santé.

Cas d’usage

À terme, il permettra d’accéder à distance à un professionnel de santé qui par exemple fournira un conseil médical, proposera une téléconsultation, orientera selon la situation vers une consultation non programmée en ville, vers un service d’urgence ou déclenchera l’intervention d’un SMUR.

Avantages

  • Il participe ainsi à la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé.
  • Réduction de 25% du passage aux urgences.

Une phase d’expérimentation menée dès 2021

À partir de janvier 2021, une première étape d’expérimentation de projets pilotes sera menée. Elle permettra de définir les modalités de généralisation du SAS avec tous les acteurs du système de santé.

Pour mener cette expérimentation, un appel à projets a été diffusé via les agences régionales de santé (ARS) en juillet 2020 pour identifier des projets pilotes sur l’ensemble du territoire. De nombreux acteurs ont fait remonter leurs projets, témoignant ainsi de la dynamique partenariale entre professionnels.

Au total, 22 projets ont été retenus pour faire partie de la première phase d’expérimentation. 13 régions de métropole et des outre-mer sont représentées. Ainsi, les différents sites pilotes couvrent plus de 40 % de la population, ce qui assure une couverture territoriale large, concernant aussi bien des pôles urbains que des territoires moins denses ou connaissant des problématiques de désertification médicale.

Chacune des candidatures a fait l’objet d’une étude par le ministère selon différents critères (fluidité du parcours de l’usager, pertinence des partenariats, qualité des outils, équilibre entre acteurs hospitaliers et libéraux). Des échanges ont été organisés avec chacune des 13 ARS concernées, de même qu’avec les représentants des syndicats nationaux de médecins libéraux qui ont pu émettre leurs avis sur ces candidatures.

Un accompagnement des projets expérimentateurs par le ministère et les ARS

À la suite de l’annonce des projets pilotes retenus, un dispositif national d’accompagnement sera mis en place et piloté par une équipe du ministère dédiée au SAS. Son rôle étant de suivre les équipes pilotes dans leur préparation des expérimentations et de sécuriser le lancement des projets en janvier 2021.